Vous avez dit bénévoles ?

ecrivain public benevoleParmi les écrivains publics, un nombre considérable est fait de bénévoles. Certes, dans nombre de domaines, il existe des bénévoles : associations de parents d’élèves, clubs de sport, restau du cœur, etc.

Pourtant, être écrivain public est une profession. Un diplôme existe, de niveau Bac+3, la licence professionnelle « conseil en écriture professionnelle et privée-écrivain public ». D’autres formations, non diplômantes mais formatrices, existent. Écrire pour les autres demande des compétences que l’on acquiert par le biais de ces formations. Cela ne s’improvise pas. Comme pour tout métier, les professionnels qui exercent doivent être rémunérés. Parce que, comme on dit, « tout travail mérite salaire ». Pourtant, il suffit d’aller faire un tour sur le net pour constater le nombre de demandes gratuites effectuées par les internautes. Mais, viendrait-il à l’esprit de ces gens de demander au boulanger qu’il leur donne leur baguette ? Au médecin qu’il les soigne gratuitement ? A l’artisan qu’il vienne faire leurs travaux sans leur demander paiement en retour ? Pourquoi alors demander à un écrivain public de rédiger leurs écrits gratuitement ? Pourquoi, alors qu’il existe des professionnels pour ce métier, y a-t-il aussi des bénévoles ? Il n’y a pas de boulangers bénévoles, pourtant… La qualification, la compétence et l’expérience se paient. Le diplôme est un gage de qualité. Ne confiez pas vos travaux écrits à n’importe qui, faites appel à un professionnel qualifié et diplômé. Il étudiera toujours avec vous les tarifs qu’il vous demande.

2 réponses sur “Vous avez dit bénévoles ?”

  1. Bonjour,

    Il y a une différence entre le bénévolat et la gratuité des prestations, bien que la seconde se passe rarement du premier. En effet, un bénévole, par définition, ne fera pas payer son service et en conséquence, il peut ne pas juger utile d’avoir à se former.

    Mais on peut aussi proposer un service public gratuit aux usagers tout en étant rémunéré par la structure qui vous accueille, comme je le fais avec succès depuis maintenant deux ans dans une petite commune rurale.

    Je me dois de préciser que pour une permanence publique mise en place de cette manière, j’ai essuyé plusieurs refus de la part d’autres mairies qui, pour rejoindre votre propos, ne voyaient pas l’intérêt de payer pour avoir un service dont elles pouvaient bénéficier gratuitement.

    Le chemin est encore long jusqu’à la reconnaissance pleine et entière du métier et des compétences qu’il exige, tout comme de la valeur des services proposés.

    Cordialement,
    Christophe

  2. Bonjour,
    Je suis entièrement d’accord avec vous sur ce point.
    Le tout gratuit est apparu peu à peu avec les journaux gratuits, et également
    avec internet : des ‘gratuits’ partout sur la toile. Cela est devenu un dû.
    Cordialement.

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